AGS Fusion : les solutions de la fabrication additive pour l’industrie
Si l’impression 3D s’est démocratisée depuis quelques années, présente chez des particuliers passionnés, dans certaines entreprises, Fab Lab, ou même en grandes surfaces spécialisées, le monde industriel bénéficie lui aussi de plus en plus des possibilités offertes par la fabrication additive.
Pour la fabrication de pièces en métal, AGS Fusion se démarque par son expérience, sa capacité d’investissement et l’expertise de ses équipes pour répondre aux projets industriels les plus exigeants.
L’impression 3D : du particulier au monde industriel
Qu’est-ce que l’impression 3D ?
Si pour les particuliers on l’associe d’abord au plastique, l’impression 3D est avant tout un processus de fabrication de pièces en volume par ajout de matière. Une machine commandée numériquement dépose de la matière fondue par couches qui se solidifient en refroidissant et constituent la pièce.
On parle donc de fabrication additive, en opposition avec la conception par fraisage ou tournage, où de la matière est retirée mécaniquement.
L’impression 3D a ouvert la possibilité de créer des objets rapidement, de partager des recherches ou des plans, et a démontré sa capacité à apporter des solutions avec une grande agilité.
Depuis quand existe l’impression 3D ?
L’impression 3D n’est pas un phénomène nouveau, avec des premiers essais dans les années 80 autour de la stéréolithographie, utilisant une résine liquide solidifiée couche par couche par un laser. Mais c’est depuis une dizaine d’année que les technologies ont évolué, et les puissances de calculs augmenté pour modéliser les structures complexes, capables de s’intégrer dans les environnements les plus contraignants.
Les principaux matériaux utilisés pour la fabrication additive
On distingue le procédé d’impression FDM, machines imprimant à base de filaments essentiellement plastiques ou de PLA (d’origine végétale), SLA à base de résine liquide, et les systèmes laser à partir de poudres, comme le polyamide ou l’alumide
Ce dernier matériau présente des qualités mécaniques en matière de résistance à la chaleur, de flexibilité et de dureté.
Pour une application industrielle, on privilégie les poudres métalliques fusionnées par laser : inox, l’aluminium ou le titane, mais également des métaux précieux. Le métal en poudre peut ainsi être structuré en optimisant l’apport de matière, la géométrie et la résistance pour des pièces légères et solides.
AGS Fusion : Ã la pointe de la fabrication additive sur lit de poudre
Le Groupe AGS : des savoir-faire complémentaires de l’électro-érosion à la fabrication additive métal
Le Groupe AGS a ouvert sa filiale spécialisée en fabrication additive dès 2014, à Izernore dans l’Ain, conscient du potentiel et du besoin pour les industries françaises de pointe. Avec près de 50 ans d’expérience en tôlerie et usinage de pièces en métal, prototypes, petites séries et grandes séries, le groupe a sens cesse fait le choix de l’innovation et de l’excellence en matière de précision et de technicité.
Avec AGS Fusion, le groupe se spécialise notamment dans la technologie de la fusion sur lit de poudre. Dans un caisson étanche le laser de l’imprimante vient percuter la poudre métallique préalablement dosée par le logiciel et répartie sur un plateau. La chaleur du laser fait alors fusionner le métal sur un support, avec une grande précision. Le plateau descend au fil des couches et de la poudre est régulièrement ajoutée jusqu’à obtention de la pièce désirée. Des traitements thermiques peuvent être apportés pour plus de résistance mécanique et des étapes d’usinage ou de finition peuvent être effectué après refroidissement.
L’ingénierie et l’étude au service de la modélisation
Au départ de chaque projet l’ingénierie et le rôle du bureau d’étude sont fondamentaux. La fabrication additive passe nécessairement par une modélisation préalable en trois dimensions qui doit être bien pensée, optimisée et précisément réalisée. Que ce soit sur un logiciel de CAO comme CATIA, ou par le biais d’un scanner 3D, qui va permettre de balayer un espace ou un objet pour en faire une maquette numérique. Comme pour le BIM dans le bâtiment, les maquettes peuvent désormais intégrer des informations complémentaires pour perfectionner les processus. Potentiellement collaboratives, les maquettes permettent d’échanger entre différents services ou bureaux d’études sur une structure complexe ou l’optimisation d’un espace, notamment dans l’aéronautique ou l’aéronaval, et également d’avoir un suivi sur le cycle de vie des produits (PLM / GCVP).
La fabrication additive présente sur l’Airbus A320
Certifié ISO 9001 et 9100 (Assurance Qualité Aéronautique et spatial), avec AGS Fusion le Groupe AGS a notamment produit des pièces par fusion sur lit de poudre pour le moteur de l’A320, le moyen-courrier d’Airbus reconnu pour sa fiabilité depuis plus de 30 ans.
Quelles sont les applications industrielles de la fabrication additive ?
Une technologie innovante en complément aux techniques traditionnelles
L’impression 3D permet donc de concevoir des pièces aux structures plus complexes, ouvrant la porte à une infinie de possibilités, comme des formes imbriquées. Elle permet d’intervenir en très petite série sur des prototypes, de fabriquer des moules ou des pièces de rechange non disponibles ou rares, ou sur de plus grande série. La principale limite reste cependant la contrainte de la taille, dépendant de la capacité volumique des imprimantes.
L’impression 3D et l’automobile
Que ce soit dans le domaine de la course automobile, des voitures anciennes ou de l’industrie, la fabrication additive permet de gagner du temps. En permettant de remplacer ou de prototyper des pièces avant la production des pièces finies, elle participe à la réduction des coûts des tests de fonctionnement. Au niveau de l’assemblage également, elle permet de créer des outils ou des gabarits pour des gains de productivité et d’ergonomie.
La fabrication additive et l’aéronautique
Pour gagner en poids et en coût, l’impression 3D apporte de nouvelles solutions de production sur-mesure à l’industrie aéronautique, le spatial ou encore la défense. Permettant de limiter les recours et les coûts du stockage, les pièces peuvent être produites avec moins de jonctions, des structures aérodynamiques, sans surpoids de matière et renforcées aux endroits les plus critiques.
Santé, dentaire, design, et tout un panel d’applications à inventer
La fiabilité et son extrême agilité ont permis à l’impression 3D de s’imposer dans les domaines de la santé et notamment dentaire, pour la réalisation de prothèses ou couronnes avec une grande précision. Côté design, ce sont de nouvelles formes qui s’annoncent, aux structures intelligentes et modelées par les machines pour répondre aux besoins industriels d’aujourd’hui et plus encore de demain.